Koryo 

28/01
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illustration Voilà un petit jeu de cartes très malin.
Vous vous demandez sûrement pourquoi ai-je mis tous ces qualificatifs pour ce jeu ? Eh bien voilà :
- petit car 2 à 4 joueurs pour 15 minutes de jeu, on est loin du caverna en termes de joueurs et de durée.
- cartes : euh oui, il y a des cartes quoi ! une cinquantaine pour être précis et à peu près 8 pièces d'or en carton (1 par tour de jeu).
- malin : c'est à mon avis et j'espère vous convaincre si vous lisez la suite.

Nous voici plongé dans un univers uchronique techno-politico-steampunko-macho-débilo-rigolo et d'autres trucs en o (rayer les mentions inutiles) qui n'apporte pas grand-chose au jeu (heureusement son intérêt ne réside pas là).

Les cartes représentent 9 types de personnages de valeur de 1 à 9 d'un nombre égale à leur numéro ( le personnage 1 est unique, il y 2 personnages numéros 2 etc.) plus quelques barbares ayant une valeur de -1 qui viennent contrarier les plans des gentils joueurs honnêtes très gentils et ça c'est moche !

Durant les 8 tours de jeu, les joueurs vont recevoir des cartes ( 10 le 1er tour, 9 et le 2e tour ... jusqu'à 3 le dernier tour) et pourront les placer devant eux, avec un maximum de 3 cartes posées le 1er tour, 4 le 2e tour etc. (même principe que pour le nombre de cartes distribuées mais à l'envers).
Les joueurs ne peuvent placer qu'un seul type de cartes devant eux par tour. Toutes les cartes non posées retournent à la pioche qui est mélangée pour le tour suivant.
Dès qu'un joueur a une majorité absolue pour un personnage précis, il gagne son pouvoir et du coup transforme un peu la règle du jeu que je viens de vous énoncer.

Exemple :
Nous sommes dans le 3ème tour, chaque joueur est censé recevoir 8 cartes, poser un seule type de cartes, n'en posséder à la fin du tour que 5 devant lui et obtenir un pouvoir que s'il a la majorité des personnages.
Le joueur, ayant la majorité des broadcasters (personnage n° 8), reçoit une carte supplémentaire.
Le joueur, ayant la majorité des armateurs (personnage n° 5), peut poser 2 cartes de personnage différent.
Le joueur, ayant la majorité des sénateurs (personnage n°3), peut posséder 2 cartes supplémentaires devant lui.
Le joueur, ayant l'omniscient (personnage n°1), remporte les égalités pour s'attribuer un pouvoir que personnage n'avait avant.

Bref, ça se complique et je n'ai pas encore évoqué les voleurs qui volent, les gardiens qui protègent, les prêtres qui prient et les banquiers qui roulent sur l'or, entre autres.
Si vous ajoutez les barbares qui peuvent détruire une carte ou en échanger deux, vous aurez une bonne idée des possibilités de ce jeu.

Pour gagner ce jeu, il vous faut cumuler le maximum de points.
Vous gagnez un point par pièce possédée, un nombre de points égal au numéro des cartes dont vous avez la majorité (l'omniscient n'influant pas ce décompte) et perdez un point par barbare présent devant vous.

Voilà un petit jeu sympathique que je vous conseille d'essayer et sachez que s'il ne vous plait pas, vous n'aurez perdu qu'un quart d'heure.

Patrick B.